I – Le Monopoly

Le Monopoly est sans aucun doute le jeu de société le plus répandu dans le monde entier. En effet, vendu à plus de 275 millions d’exemplaires à travers plus de 111 pays, on estime que 86% des foyers français possèdent une, voire plusieurs, de ses 43 versions différentes.

I – Origines du jeu

Le plus célèbre jeu de société trouve ses origines aux Etats-Unis, qui, paradoxalement, sont un exemple pur du libéralisme, souvent sauvage. C’est Charles B. Darrow, alors chômeur et victime de la crise économique de 1929, qui, en 1931, en s’inspirant très largement du jeu « The Landlord’s Game », exacerbant la « nature antisociale du monde », invente un jeu s’en rapprochant. Seulement celui-ci se veut plus récent et donc plus adapté à la situation de crise de l’époque. Il commercialisera sa création par ses propres moyens, après s’être vu refusé toute subvention de quelque éditeur que ce soit. Le Monopoly connaît alors un franc succès. Parker Brothers rachète de ce fait les droits de Darrow, ainsi que ceux d’Elizabeth Magie, créatrice du « Landlord’s Game ». Cette dernière les cédera pour peu d’argent, sa volonté de diffuser le message de ces jeux étant plus importante à ses yeux que la perspective de profit.

Ce succès s’explique par le contexte socio-économique dans lequel se trouve l’Amérique à cette époque : la crise financière de 29 a touché des secteurs tels que le social, le bancaire, et la bourse et ce d’une façon jusque là inédite.

II – En quoi consiste le jeu ?

Pouvant aller de deux à huit joueurs, le Monopoly est un jeu de plateau. Comme son nom l’indique, une partie se déroule sur une surface plane carrée, avec pour principe le lancer de dé avant toute nouvelle action ; ce qui est déterminant dans le déroulement de celle-ci. Chaque joueur est représenté dans le jeu par des pièces pour le moins originales et totalement différentes : allant du chien au chapeau, en passant par la voiture de course. Les autres accessoires quant à eux, servent à symboliser les biens des différents participants, ainsi, des maisons, des hôtels, mais aussi des billets de banque ou encore des cartes de propriété accompagnent chacun durant la partie, et définiront son évolution au cours du jeu. Ce sont aussi eux qui déterminent au fur et à mesure les perdants, et donc le vainqueur. Le but du jeu étant de posséder le plus grand nombre de propriétés situées dans les rues les plus prestigieuses, il faut que celles-ci rapportent à leurs propriétaires des gains considérables. Ainsi, le but du jeu est clair est net : il faut être le plus riche. Cependant, les fonds d’une même partie étant finis et délimités, il existe un but implicite dans le Monopoly : ruiner ses adversaires. Le malheur des uns devant logiquement faire le bonheur des autres. On retrouve donc ici les principes même du libéralisme économique américain, un libéralisme se voulant compétitif, mais allant bien au-delà de la compétition en réalité : c’est un libéralisme sauvage, parfaitement représenté dans le jeu, si l’on tient compte de cette nécessité de puiser ses richesses dans les fonds de l’adversaire. Les riches s’enrichissent, et les pauvres s’appauvrissent, dans une logique étrangement proche de celle, qui, quatre-vingts ans après la création du jeu, est toujours omniprésente.

III – Évolution du jeu : En quoi est-il le reflet de la société ?

Comme un symbole de l’anticrise, le Monopoly reflète une économie florissante, extrêmement compétitive, dont les fortunés érigent hôtels et maisons. Dans la réalité, la richesse s’obtient en élevant des gratte-ciels, des stades. Ces derniers peuvent perdre de la valeur si, à proximité, des « adversaires » faisaient construire une usine de traitement de déchets. Ceci conduit des personnes, impuissantes devant leurs dettes, à aller en prison, à faire faillite, avec comme unique issue celle de vendre, pour peu, tous leurs biens à des créanciers.

Cette situation est justement synthétisée dans le jeu avec une remarquable similitude : les adversaires étant de véritables rivaux, aucune alliance n’étant possible, l’enrichissement des uns induisant la faillite des autres, et donc le rachat des biens par un autre adversaire, ou par le banquier. On peut donc dire que le but initial, non seulement du Monopoly mais aussi du « Landlord’s Game », cité plus tôt, est de dénoncer les pires aspects du capitalisme, et d’en rappeler la dérive. Le succès du jeu s’explique aussi par la cohésion entre sa diffusion et l’expansion totale du capitalisme américain après la crise de 29 : des fortunes se font, d’autres disparaissent, par simples coups de dés. Ce qui souligne les aspects excessifs du capitalisme, souvent spectaculaire dans son évolution. Le jeu sera même un symbole des années 1980, tant l’argent sera abondant durant les trente glorieuses, et l’accession à la propriété un phénomène de masse. Seulement, de nos jours, on personnalise tout ce qui nous entoure, c’est ce qui a poussé les éditeurs du Monopoly à en faire de même avec leur produit phare : ainsi, le Monopoly U-Build propose la construction du plateau par les joueurs eux-mêmes au cours de la partie. On est, dès lors, véritablement aux commandes du jeu. Donc si jamais l’envie vous prenait de faire une petite partie rapide, le Mode Découverte vous offre la possibilité d’en jouer une de 30 min, le Mode Classique quant à lui vous propose une expérience plus profonde du Monopoly, en une soixantaine de minutes cette fois-ci. Si toutefois les deux modes de jeux sont maîtrisés, il existe des modes pour les plus expérimentés, à savoir: Pros, et Freestyle.

En outre, le Monopoly est capable de s’adapter à tout lieu où il est commercialisé, la version la plus répandue étant bien entendu l’américaine, avec les rues huppées d’Atlantic City, réputée pour ses 12 casinos, ou encore la variante anglaise, où les dés sont lancés sur les rues de Londres. D’autres versions comme la japonaise se déroulant à Tokyo ou encore celle d’Arabie Saoudite ayant pour cadre la ville de Riyad existent. La spécificité de la version suisse reste cependant bien particulière. En effet, 22 cantons ont remplacé les traditionnelles rues et c’est la Suisse tout entière qui y est représentée. La version helvétique est de surcroît bilingue, et comporte une case chancellerie. Aussi, le lieu où l’on vit conditionne la propriété la plus chère du plateau de chaque version. De ce fait, vivre aux Etats-Unis implique que la rue la plus convoitée soit Boardwalk, la plus luxueuse d’Atlantic City. En revanche les espagnols ont sur leur Monopoly la rue la plus fastueuse de Barcelone : Paseo del Prado. Enfin c’est le parc immobilier le plus convoité de Paris qui occupe ce rôle dans la version française : la célèbre Rue de la Paix. Seulement le Monopoly a aussi été remodelé pour certaines grandes occasions, comme par exemple le centenaire du métro parisien. Ceci rappelle que le jeu a toujours été mis à jour par ses éditeurs dans la volonté d’en faire un classique, un jeu intemporel dans la mesure où la simple modification de quelques facettes du plateau en fait la représentation parfaite de la période correspondante. En 2001, le Monopoly passe à l’Euro, et ce presque en même temps que toute l’Europe. Aussi, pour souligner la banalisation du crédit, une version avec banque électronique est produite durant les années 2000. Le jeu se renouvelle presque de lui même, toujours en nous révélant les mauvais penchants de l’homme.

En somme, chaque partie de ce jeu peut faire l’objet d’une étude comportementale visant à démontrer que fondamentalement : « L’homme est un loup pour l’homme » (Thomas Hobbes). On peut prendre pour illustration une partie entre membres d’une même famille : le petit garçon qui aime gérer la banque, distribuer les salaires, attribuer les propriétés de chacun, contrôler les transactions, au fur et à mesure que la partie avance, son rôle croît encore, jusqu’à devenir le gardien obtus des biens, et donc des règles, qui vont dans son intérêt, symbolisant un pouvoir administratif sans merci ; à l’inverse, la petite fille à qui tout sourit, dont les hôtels se trouvent sur les meilleures rues, que les taxes ne touchent pas, symbole typique de la richesse dorée, de l’ascension fulgurante, imméritée, et souvent abusive ; enfin les moins chanceux, que les dés ont « oubliés », n’ont pas su quant à eux acheter au bon moment, leurs biens n’ayant pas été amortis, ils essaient de s’en sortir, vainement, s’enfonçant à chaque tour un peu plus, à moins d’un retournement de situation miraculeux, ils pensent donc à la triche, à l’arnaque pour combler leur déficit, et deviennent en quelque sorte, des criminels, des « victimes du système ». Un système qui, rappelons-le, est étrangement très proche de la réalité. Le Monopoly Junior en revanche, présente un monde plein de couleur, où le cadre est celui de la fête foraine. L’argent sert à payer des attractions comme les montagnes russes, les auto-tamponneuses, et ainsi de suite. C’est une véritable adaptation du jeu pour les plus jeunes. Celui-ci veut s’assurer une hégémonie dans toutes les tranches d’âge possibles, et surtout toutes les classes sociales. Le Monopoly est aujourd’hui universel. Il est même évoqué dans un discours de Barack Hussein Obama, actuel président des Etats-Unis, dans un contexte de crise, afin de critiquer le monde de la finance, jugeant que son fonctionnement est excessivement proche d’une simple partie de Monopoly : « Washington est un lieu où les dollars des impôts sont souvent traités comme de l’argent de MONOPOLY échangé, négocié, partagé entre les groupes de pression et les groupes d’intérêts.[…] Et c’est un endroit où le gaspillage – jusqu’à atteindre des milliards de dollars – est accepté comme le prix à payer pour faire des affaires. Et bien, je n’accepte pas l’idée de faire des affaires comme d’habitude. Et le peuple Américain ne l’accepte pas non plus, surtout à l’heure où l’un des défis les plus urgents auquel nous devons faire face est le contrôle des déficits de longue durée qui risquent de se transformer en montagnes de dettes pour nos enfants. » (Janvier 2010). On voit donc bien que l’image véhiculée du monde par le Monopoly est comprise de tous : c’est un monde de jeu sans pitié où le profit est le mot d’ordre. Barack Obama souligne ici cet aspect du jeu et regrette la réalité : le monde en est proche. Il essaie donc de rappeler que la finance n’est pas un jeu, qu’elle ne doit pas se faire aux dépends des plus pauvres, ni dans l’intérêt des plus nantis, mais qu’elle doit se faire de façon raisonnée, régulée, sous l’autorité d’un pouvoir partagé, et non autonome.

Capable de la gérer la finance dans l’intérêt de tous : c’est paradoxalement tout l’opposé du Monopoly. Les Etats-Unis, reconnaissent ainsi que le monde peut se résumer à un simple jeu, un jeu si proche de la réalité, qui devrait servir à éduquer plus en évitant les mauvais aspects, qu’en les imitant.

IV – La visée éducative du jeu

Aussi connu sous le nom de « jeu du propriétaire », le Monopoly se répand notamment, tout comme « The Landlord’s Game », dès sa création. Il connaît un franc succès auprès des enseignants majoritairement anticapitalistes. Ces derniers l’utilisent comme un outil éducatif. Il peut aussi servir à introduire les notions des métiers de la finance, comme le principe du rôle d’un banquier. Cependant, avec « Mon premier Monopoly », une version pour les plus petits, les joueurs se familiarisent dès le plus jeune âge avec la transaction immobilière. Le principe est le même : s’enrichir aux dépends de ses adversaires, en ruinant ces derniers. Il faut toutefois construire maisons et hôtels à l’aide de briques, et une voix de ‘Monsieur Monopoly’ accompagne le pion représenté par la voiture. Ce dernier explique les règles du jeu, mais appelle également les joueurs et compte leurs déplacements. On ôte alors la nécessité de lire pour pouvoir jouer et ainsi, l’accessibilité du jeu gagne une tranche d’âge encore plus jeune. Chaque enfant est guidé dans la construction de ses immeubles, dont les toits sont de la couleur qui caractérise ses biens. Il peut alors se mettre à compter les cases des adversaires devant payer un loyer lorsqu’ils arriveront sur l’une de ses cases : c’est le moyen idéal pour inculquer aux enfants les bases du calcul.

V – La part importante que prennent les mathématiques

Le Monopoly, bien que se jouant à coups de dés, n’est pas seulement un jeu de hasard. En effet, les différentes cases du plateau n’étant pas équiprobables, il est possible de tomber sur certaines plus fréquemment que d’autres. Sans la présence dans le jeu des cartes « chance » et « caisse de communauté », et sans la prison, toutes les cases seraient équiprobables. Seulement, ce n’est pas le cas, d’où l’intérêt du jeu, basé sur les mathématiques. On peut ainsi déclarer que la case la plus fréquentée est la « Prison » : en effet, si le joueur fait trois doubles d’affilée au lancer de dés, s’il tombe sur la case « allez en prison », ou encore s’il tire une carte « allez en prison ». Cela influe irrémédiablement sur le cours de la partie. Car si on ne peut pas les acheter, la possibilité d’agir dans le jeu, nous est impossible durant le séjour en prison. Ce qui permet à nos adversaires d’acquérir plus de propriétés, et une fois en liberté, le retard amassé est considérable, voire irrattrapable après plusieurs détours par la prison. Aussi, les cases des propriétés orange et rouges (4 cases), comprises entre la prison et la case « allez en prison », sont plus visitées que les autres. Le rôle des cartes « chance » et « caisse de communauté » est indéniable : quinze d’entre elles (sur trente-six), imposent au joueur de se déplacer. Les cases concernées sont donc les plus fréquentées. Ainsi on peut établir un classement des cases les plus visitées, ce qui, sur la version française, donnerait la case prison en tête, suivie de la rue Henri-Martin, avant la Case Départ. Paradoxalement la case « allez en prison » est vingtième, seulement son action, induisant l’obligation d’aller sur la case Prison, explique le taux de fréquentation de cette dernière.

1 Prison

2 Avenue Henri-Martin

3 Case Départ

….

20 Allez en prison

21 Rue de la paix

40 Taxe de luxe

41 Avenue des Champs-Elysées

De ce classement découle une stratégie « financière » à adopter. En effet, suivant l’ordre de fréquentation, il faut acheter en priorité les cases les plus probables d’être visitées. En outre, on peut également déduire le taux fréquentation des groupes (1. « Gares », 2. « Cases Orange », 3. « Cases Rouges », etc.). Ce dernier est plus utile, car la finalité du jeu impose d’obtenir de véritables « monopoles », autrement dit de dominer un secteur, ici représenté par un des différents groupes de cases.

Le graphique ci-dessous représente la probabilité pour un joueur de se poser sur une des cases du groupe lors d’un tour de plateau :

VI – Le Monopoly déforme la réalité

L’argent rapide, ou plutôt facile a toujours séduit l’homme. Par conséquent, il est logique de concevoir que cet aspect, présent dans le Monopoly, attire bon nombre d’adeptes de ce jeu. Il faut prendre des risques avec son argent, les transactions les plus frénétiques, souvent excessives, les plus chères étant les plus recherchées. L’ascension économique se fait rapidement, parfois trop rapidement. Aussi, la course des joueurs vers le sommet est abusive : ils marchandent et négocient toute une ville, qu’ils peuvent même posséder en entier. Cette caricature du monde réel n’est cependant pas si éloignée du libéralisme sauvage présent dans certaines parties du monde. Pareillement, les différents dérivés du Monopoly sont de véritables divertissements, simplifiant au maximum les caractéristiques du monde réel. Par exemple, le Monopoly Deal (jeu de carté dérivé du jeu de société), permet de faire des affaire par le simple échange de cartes. Ce sont presque des tickets pour la réussite, des sésames, bien loin de la réalité. Le Monopoly Live (tour placée au centre du plateau censée guider les joueurs), détecte quant à lui les mouvements de chacun, et au cours de la partie. Ainsi toucher son pion induit le bruit artificiel du lancer de dés et le résultat de ce dernier s’affiche sur la tour. Le jeu s’occupe dans ces cas là de gérer également transactions et comptes, grâce à la banque électronique. Une vision bien enfantine du monde de l’économie et de la finance, où le joueur est guidé, voire aidé lorsqu’il doit prendre d’importantes décisions. Parallèlement, le Monopoly Monde est un voyage autour du globe, en même temps que la partie avance, et ce sans respect du temps. On peut donc passer de Paris au Cap en passant par Honk Kong, sans oublier le fait que le joueur est capable d’acheter ces villes !

De surcroît, le Monopoly sur CD-Rom, est depuis peu accessible sur internet, se joue sans billet de banque, ce qui limite les moyens de tricher. Les joueurs doivent en effet insérer une carte, comme dans la version semi-informatisée (le Monopoly Live), et attendre les instructions de la tour ou de l’ordinateur, qui les informe de la case à atteindre, et s’occupe de leurs différentes transactions, ce qui suscite les réticences des amoureux du jeu. Damon Darlin, spécialiste high-tech au «New York Times», s’est inquiété dans un billet des conséquences de cette version sous haute surveillance: «Une génération d’enfants pourrait ne jamais apprendre à se disputer au sujet des règles et à les modifier. Et ne jamais apprendre d’importantes leçons économiques, au contraire de ce qu’un groupe de fanatiques du Monopoly dont je faisais partie à l’université a fait.»

Enfin, la campagne n’existe pas, le sol improductif non plus, tout est florissant dans le monde idéal du Monopoly, afin de permettre une lutte acharnée entre les adversaires, ne devant plus se soucier que de la valeur de leurs biens, invariable. Ce qui est complètement en désaccord avec la nature du marché immobilier, hautement instable. Il n’y a pas de village, de bourgade, de vallées, le Monopoly représente un monde totalement urbain ! Qui plus est, au lieu d’un pays réel, ou de sa représentation sous forme de carte géographique, les seules quatre bandes qui forment les côtés d’un carré sont là pour symboliser une de ses villes fortes. Chaque bande se compose de 10 carrées, et chacun des carrées a le nom d’une place ou d’une rue typique d’une ville. Donc, Zurich équivaut à Milan, Paris, Francfort, New York, dans les versions nationales du jeu. Ce qui est complètement illogique, car en plus de donner une valeur a des villes (qui n’en ont pas), le jeu essaie de les comparer, et en fait indirectement un classement, basé sur des critères toujours inconnus.

Le Monopoly est donc un sujet incontournable lorsque vient le débat sur la représentation que les jeux de société font du monde. En effet, non seulement ses origines, mais aussi son mode de fonctionnement, ainsi que son évolution, font que le jeu a, depuis sa création, suivi le model économique américain, et donc mondial. L’importance des mathématiques, de la probabilité et des statistiques, tout comme la place importante occupée par la finance, et la spéculation inscrivent ce jeu dans un domaine mathématique de façon évidente.

Bien, cette symbolisation de l’échange, parfois excessive, puisse devenir abusive, il n’en reste pas moins que les jeux de société dans leur ensemble ont toujours suivi le développement des civilisations humaines. Ainsi leur évolution est souvent le reflet de celle des sociétés.

Un commentaire sur “I – Le Monopoly

  1. Aline du 47 dit :

    Pensez vous que le Monopoly est un jeu de hasard ?

Laisser un commentaire